Lundi soir, dans la salle du conseil de Sisteron, quelques entrepreneurs et élus ainsi que partenaires d’organismes tels que Pôle Emploi ou Mission Locale se sont rassemblés autour de l’opération «100 chances, 100 emplois» organisée par l’association SIE (Service Initiatives Emploi) née en 2004 et qui s’adresse aux jeunes entre 18 et 30 ans. Didier Coulomb, Directeur Général de «100 chances 100 emplois» et Saïd Saoudi, délégué à l’emploi pour la ville de Sisteron ont animé cette présentation.

Pour les jeunes sans qualification

Le Service Initiatives de l’Emploi et de la Formation Professionnelles est mis en place dans la municipalité sisteronaise. Il présentera des actions et des services qui viennent compléter le Service Public de l’Emploi. Le programme compte 5 points : accompagner vers l’emploi durable, lutter contre les discriminations, favoriser la diversité, innover et rassembler entreprises et acteurs de l’emploi. 150 000 jeunes sortent du système scolaire sans aucune qualification. Ce programme s’adresse à eux et se fait en 3 phases : le repérage des candidats, la sélection et le parcours insertion professionnelle en partenariat avec des entrepreneurs volontaires.

Faire appel à des réseaux

Didier Coulomb expliquait simplement : «Nous avons tous différents réseaux que les jeunes n’ont pas la chance d’avoir. Nous les mettons en contact avec eux. On leur fait suivre une formation sur 5 jours avec un accompagnement et des simulations d’entretiens d’embauche avec des chefs d’entreprise. Ceux-ci sont aguerris au recrutement et remarqueront vite les défauts à gommer. Il faut apprendre à recruter autrement et ne pas s’arrêter aux diplômes.» Saïd Saoudi précisait : «Nous ne pourrons pas faire les choses seules. Nous avons besoin des entreprises. Ce soir, vous avez assisté au lancement du dispositif.» Le maire Daniel Spagnou se plongeait dans les souvenirs : «Nous avions créé la maison de l’Entreprise et le parc d’Activités pour créer des emplois en réponse à la menace de fermeture du site de Sanofi en pleine crise économique il y a 30 ans en arrière.»

Françoise LATOUR NAVARRO